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2023-2024
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Des “house party“ aux salles parisiennes                  Dancefloor attitude                  Party overground                  Diversité culturelle
Nos Les retombées de l’élection présidentielle de 1995, alors que nous amorcions la reprise des Soirées Urban Soul City, nous obligèrent à faire face à beaucoup d’adversité, et principalement à l’attitude prédatrice des gérants des établissement de débit de boissons, à la recherche du profit maximum. Ces derniers sont  parvenus à corrompre des organisateurs de soirées et des Djs, en les détournant des valeurs et de l’éthique culturelle qui avaient nourri jusque là, un clubbing parisen de qualité, de bonne camaraderie, et d’ouverture : quand chacun mettait  son égo en veille pour venir se divertir, et quand la diversité culturelle, derrière les platines, dans la musique, et sur le dancefloor, était fédératrice et qu’il n’y avait nul besoin de discourir pour la défendre. Cette harmonie spontanée a été mise à mal dès lors que sont apparues des formules de soirées élitistes, élaborées par des gérants avides et certains organisateurs manipulés, qui ont pensé récupérer un filon et gagner plus, en rejetant un public qui dansait trop longtemps pour consommer souvent, lui préférant un public qui dansait peu et pensait moins s’ennuyer au bar. Les premières victimes on été la musique et la danse....
 
Ces pratiques de discrimination dans les clubs parisiens ont ensuite largement contribué au repli communautariste dans les banlieues, et ont été un leure de progrès sociale pour les femmes, dont certaines témoignent aujourd’hui avoir perdu l'envie de sortir et le plaisir d'aller danser.
Ces pratiques ont aussi eu comme effet de mettre à l’écart les vrais acteurs culturels du clubbing parisiens qu’avaient été jusque là tous ceux qui comptaient parmi les organisateurs de soirées indépendants ; ceux qui n’avaient pas comme premier objectif de faire consommer à tout prix de l’alcool à leurs convives, et qui se comportaient concrètement en véritables entrepreneurs d’une culture vivante.
Tout cela s’est passé, sans que les instances culturelles de l’état n’y fasse aucun arbitrage, ou ne prête même attention à ce hold up culturel qui enferme les français, un peu plus chaque jour, dans l’ignorance et la confusion. Cette situation a probablement contribué à l’émergence de phénomènes sociaux à la périphérie des grandes villes :  les “rave party”, les ”bandes zoulous”, et plus tard le “gangsta rap” de banlieue, avec les dérives que l’on sait : abus d’alcool, de drogues, sexisme, racisme, conflit intergénérationnel, augmentation des incivilités et des violences urbaines, révolte des banlieues en 2006....
 
Il nous a fallu beaucoup d’énérgie et de détermination pour résister et faire survivre les Soirées Urban Soul City. Au cour de cette entreprise, nous avons apprécié le soutien de certains Djs (dont 2 femmes) : Max, Louis, Fun, Walter Wallace, Mys 35, Kool, Elsa, Superfreak, King Martov, et les Soirées Urbansoulcity ont renoué un temps avec le succès. Mais pour que ce succès dure, il nous faut attirer un nouveau public convaincu que la diversité culturelle (derrière les platines, dans la musique, et sur le dancefloor) est un moyen de joindre le bon sens, à l’agréable (expression corporelle, divertissements, spectacles, rencontres, détente).
 
Dj Difé (Thierry) et Tippa X-tra (moi même) remercions toutes les personnes qui apportent (ou ont apporté) leur contribution à l’élaboration, l’organisation, l’exploitation et le bon déroulement des Soirées Urbansoulcity, et les associons à cette pensée : le meilleure est à construire.
Diversité culturelle